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L'astronomie à portée de tous

Avec son observatoire astronomique ouvert au public, situé à Valcourt en Haute-Marne à proximité de Saint-Dizier et à quelques km du Lac du Der, la Société d'Astronomie de Haute-Marne (SAHM) est une association animée par des passionnés d'astronomie dans le but de rendre cette science accessible au plus grand nombre. L'association possède plusieurs téléscopes dont un de 305 mm de diamètre informatisé sous coupole, un planétarium et une salle de conférence. Des soirées d'observation et de découverte du ciel sont organisées régulièrement. Le 3ème vendredi du mois, des conférences sur des thèmes variés sont proposées au public. N'hesitez pas à prendre contact avec nous ou nous retrouver sur le forum.

Coordonnées

Observatoire de Valcourt, 6 rue Roger Etienne 52100 Valcourt Tél/répondeur: 03 25 06 22 18 Courriel contact@observatoire-valcourt.fr
29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 08:15
Mardi 25 novembre 18 h 05 il y a 1 heure 52 min Le programme européen Astronet, qui regroupe une trentaine de pays, a publié mardi à Paris sa "feuille de route" pour l'astronomie sur les 20 prochaines années, "hiérarchisant" notamment les "nouveaux grands équipements" nécessaires à la recherche en astrophysique. L'European Extremely Large Telescope (E-ETL) présenté par l'ESO le 29 novembre 2006 Agrandir la photo Cette "feuille de route des infrastructures" met en avant les projets nécessaires en fonction de certaines priorités scientifiques telles que l'étude des premiers instants de l'Univers, les trous noirs, les systèmes planétaires..., a indiqué lors d'une conférence de presse Jean-Marie Hameury, coordinateur du programme, directeur adjoint de l'Institut national des sciences de l'Univers (Insu) du CNRS. Les infrastructures prioritaires sont par exemple le futur Télescope Extrêmement Grand (E-ELT) de l'Observatoire austral européen (Eso) (2016-2020) pour la radioastronomie au sol, et dans l'espace l'observatoire international de rayons X (XEUS/IXO) (2016-2020) ou la mission LISA (Laser Interferometer Space Antenna) premier observatoire spatial d'ondes gravitationnelles prévu en 2018. Les projets mis en avant par Astronet "nécessitent un investissement européen de 10 millions d'euros ou plus, à décider à partir de 2009", précise l'organisme. Le budget européen de l'astronomie se monte actuellement à quelque 2 milliards d'euros, dont la moitié pour l'astronomie à partir du sol et l'autre pour les observatoires spatiaux. Cette "feuille de route", a estimé Jean-Marie Hameury, permettra "aux agences de financement nationales de prendre leurs décisions sur des bases rationnelles et coordonnées". "Nous devons être ambitieux", a souligné pour sa part Michael Bode, un des responsables d'Astronet, directeur de l'Institut de recherche en astrophysique de l'Université John Moores à Liverpool, en rappelant que "nous ne comprenons que 4% de l'Univers". Par exemple, la recherche de la vie sur d'autres planètes est "très important du point de vue philosophique, comme pour la science", a-t-il souligné. Astronet avait publié en 2007 une "Vision scientifique" de l'astronomie européenne en hiérarchisant les principales questions scientifiques que l'astronomie devrait traiter au cours des 10 ou 20 prochaines années, allant de l'énergie noire à la vie sur les autres planètes. Astronet, créé par les grandes agences de financement européennes dans le spatial, bénéficie du soutien de la Commission européenne et est coordonné par l'Insu/CNRS
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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 10:54

Exoplanètes : les voir pour le croire : des scientifiques ont réussi à obtenir la première image dans l'histoire de plusieurs planètes orbitant autour d'une étoile autre que la nôtre, grâce au télescope spatial Hubble. Et dans un article News associé, une autre équipe a pu détecter directement une planète tournant autour de Fomalhaut, l'une des étoiles les plus brillantes dans le ciel qui est éloignée de près de 25 années lumières de la Terre.

D'habitude, les chercheurs déduisent la présence d'une planète d'indices dus le plus souvent à son influence gravitationnelle mais Christian Marois et ses collègues ont pris les images de trois planètes en utilisant les télescopes Keck et Gemini. L'étoile HR-8799 est une étoile de la « séquence principale », en pleine jeunesse, nourrie par les réactions nucléaires qui se produisent en son sein et distante de 128 années lumière de la Terre.

Les planètes qui l'entourent ont une masse variant entre 5 et 13 fois celle de Jupiter, la plus petite étant aussi la plus proche de l'étoile et la plus grosse la plus éloignée. Cette situation en fonction de la taille, similaire à celle des planètes externes de propre système solaire, conforte un scénario où les planètes se sont formées par l'accrétion de particules dans un disque de poussières et de gaz qui tournait autour de l'étoile. Selon les auteurs, cet ensemble est une version agrandie de la partie externe de notre système solaire où, si HR-8799 avait été aussi faible que le Soleil, ses planètes auraient été à des distances comparables à celles de Saturne, Uranus et Neptune.

15/11/2008

Crédits : NASA/Hubble

 

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 12:01

 Vendredi 21 novembre 2008 6h 35 il y a 9 heures 59 min

Jean-Louis SANTINI

La surface de Mars contient de vastes glaciers enterrés à des latitudes moyennes, selon des observations de la sonde américaine MRO, une découverte importante pour la quête d'une éventuelle vie passée et une future exploration habitée de la planète rouge.

"Ensemble, ces glaciers représentent probablement le plus grand réservoir d'eau gelée en dehors de la calotte glaciaire arctique", souligne le géophysicien John Holt de l'Université du Texas, principal auteur de cette étude publiée dans la revue américaine Science.

"Un des glaciers est trois fois plus étendu que Los Angeles pour une épaisseur par endroits de près de 800 mètres", précise-t-il.

"Ces résultats sont la partie émergée de l'iceberg et attestent la présence de vaste quantités de glace à ces latitudes", selon Ali Safaeinili, un des membres de l'équipe internationale de recherche du Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa à Pasadena (Californie).

Dans la mesure où l'eau est l'une des conditions sine qua non de la vie telle que nous la connaissons, la découverte de grands réservoirs d'eau gelée sur Mars est un signe encourageant pour les savants, relève John Holt. Leur présence à des latitudes moyennes, donc dans des régions moins froides, faciliterait une éventuelle colonisation de Mars.

"Outre leur valeur scientifique, ces glaciers pourraient être de précieuses sources d'eau pour les futures missions d'exploration de la planète rouge", souligne-t-il.

La sonde américaine Phoenix, qui s'est posée dans l'Arctique martien en mai, avait confirmé que la glace était bien de l'eau.

Ces grands glaciers rappellent ceux détectés sous des socles rocheux dans l'Antarctique, note John Holt. Ils se situent dans la région du bassin de Hellas, dans l'hémisphère sud de Mars. Le radar de la sonde MRO en orbite autour de Mars a détecté des formations rocheuses similaires dans l'hémisphère nord.

Selon Jeffrey Plaut, membre du JPL et de l'équipe d'étude des données fournies par le radar, "il existe des volumes d'eau gelée encore plus importants sous les dépôts de roches et sédimentaires dans l'hémisphère nord".

"Le fait que ces glaciers se situent dans les mêmes latitudes entre 35 et 60 degrés dans les deux hémisphères laisse penser qu'ils ont résulté d'un mécanisme climatique", explique-t-il.

Une variation de l'obliquité de Mars autour de son axe explique ce changement de climat et la formation de ces glaciers, relève James Head de l'Université Brown.

"L'obliquité de Mars a été beaucoup plus grande dans le passé et les modèles climatiques informatiques montrent que des couches de glace pouvaient alors recouvrir des latitudes moyennes", explique le chercheur.

Selon lui, ces glaciers enterrés sont les restes préservés d'un âge glaciaire remontant à plusieurs millions d'années.

D'autres missions martiennes, en particulier celle de la sonde européenne Mars Express, avaient déjà découvert en 2005 de spectaculaires traces de glaciers dans certaines régions de Mars situées aux latitudes moyennes et même sous les tropiques.

Ces traces de glaciers et parfois même ce qui paraissait être de véritables glaciers rocheux (formés de glace recouverte de roches) avaient été repérées près des flancs ouest des grands volcans martiens de la région de Tharsis et sur le volcan géant Olympus Mons.

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 11:55

Mardi 11 novembre ; il y a 4 heures 28 min

Jean-Louis SANTINI

Phoenix, la sonde martienne américaine, a cessé toute communication après plus de cinq mois d'une riche moisson de données scientifiques qui a notamment permis de confirmer la présence d'eau gelée dans l'arctique de la Planète rouge, principal objectif de la mission.

"Nous déclarons la fin des activités de Phoenix", a-t-il dit, ajoutant que l'équipe scientifique continuerait d'être à l'écoute pendant les prochaines semaines au cas où Phoenix ressusciterait.

Toutefois, les ingénieurs jugent cette possibilité très improbable en raison de la détérioration attendue des conditions météorologiques sur Mars.

L'arrêt de la mission était attendu, le moindre ensoleillement et la chute des températures à l'approche de l'automne ne permettant plus de recharger les batteries de la sonde.

Le thermomètre tombe déjà la nuit jusqu'à moins 95 degrés Celsius et devrait descendre encore davantage durant l'hiver. En outre, le soleil reste trop bas sur l'horizon durant la journée pour que les panneaux solaires de Phoenix puissent emmagasiner suffisamment d'énergie.

Si la sonde a cessé de fonctionner, l'analyse de la riche moisson d'informations scientifiques que ses instruments ont recueillie ne fait que commencer.

"Phoenix nous a déjà surpris et je suis sûr que nous allons encore retirer plus de choses étonnantes dans ce trésor de données au cours des prochaines années", a dit, confiant, Peter Smith, de l'Université d'Arizona et responsable scientifique de Phoenix.

Phoenix a notamment prouvé qu'il y avait bien de l'eau gelée dans l'arctique de Mars, a-t-il rappelé. L'orbiteur américain Mars Odyssey avait été le premier à détecter la présence d'une masse importante de glace au pôle nord de Mars en 2002.

"L'étude de la glace nous a occupés pendant la plus grande partie des cinq derniers mois", a poursuivi le scientifique.

"Nous avons creusé dans la glace, nous connaissons son épaisseur, comment elle change à la surface et nous avons aussi vu différents types de glace", a dit Peter Smith.

"L'eau était vraiment au cœur de cette mission et cela va nous tenir occupés pendant un certain temps alors que nous essayons de vraiment comprendre ce que nous avons recueilli", a-t-il souligné.

Pour Doug McCuistion, directeur du programme d'exploration de Mars à la Nasa, "Phoenix a joué un rôle important pour conforter l'espoir que Mars a été habitable dans le passé et que la vie (microbienne) y a peut-être existé".

La sonde était équipée d'une pelleteuse attachée à l'extrémité d'un bras articulé qui lui a permis de creuser dans le permafrost martien et de collecter des échantillons du sol et de la glace analysés par différents instruments, dont un capable de chauffer les matériaux jusqu'à mille degrés Celsius.

Outre la confirmation de la présence d'eau gelée, Phoenix a déterminé pour la première fois que le sol martien était modérément alcalin, a découvert de petits dépôts de sel pouvant servir de nutriments à des organismes vivants ainsi que du calcaire, un marqueur de la présence passée d'eau.

Les caméras de Phoenix ont retransmis plus de 25.000 clichés des environs du site où elle s'est posée ainsi que, grâce à son microscope, les premières images au niveau atomique prises hors de la Terre.

Phoenix avait été lancé le 4 août 2007 et s'était posée le 25 mai 2008 dans l'arctique martien, devenant le premier vaisseau à atterrir aussi au nord de la planète rouge.

Phoenix est un programme de 475 millions de dollars, sans compter la station météorologique fournie par l'Agence spatiale canadienne.

 

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 11:54

 Jeudi 30 octobre 5 h 34 ; il y a 52 min

La sonde américaine Messenger a révélé, lors d'un second survol le 6 octobre, 30% de la face cachée et mystérieuse de Mercure, la plus petite planète du système solaire, jamais observée avant, ont indiqué mercredi des scientifiques de la mission.

Messenger (MErcury Surface, Space ENvironment, GEochemistry, and Ranging) est passé à 201 km au-dessus de l'équateur de Mercure à une vitesse de 23.818 km/h.

"Combiné avec les données obtenues lors du premier survol de Mercure par Messenger le 14 janvier et par Mariner 10 (premier engin à s'approcher de Mercure à trois reprises en 1974 et 1975), ce deuxième vol a permis d'étendre la surface totale observée à environ 95% de la planète", a précisé Sean Solomon, directeur du Département de Magnétisme Terrestre à la Carnegie Institution à Washington, le principal scientifique de la mission.

"La superficie de Mercure que nous avons pu voir de près pour la première fois avec le second survol de Messenger, est plus étendue que l'Amérique du Sud", a-t-il ajouté. Les instruments scientifiques à bord de Messenger ont fonctionné normalement pendant toute la durée du survol, les appareils photo ont pris plus de 1.200 images de la surface tandis que l'altimètre au laser sous la sonde a pu réaliser un relevé topographique.

Les scientifiques ont pu ainsi faire une corrélation entre les images à haute définition recueillies avec des mesures topographiques très précises.

"Ces mesures topographiques améliorent considérablement notre capacité à interpréter la géologie à la surface", se félicite Maria Zuber, directrice du département d'études de la Terre, de l'atmosphère et des sciences planétaires au Massachusetts Institute of Technology (nord-est), une des principales scientifiques de Messenger.

"Le premier passage rapproché de Messenger et les survols avant cela de Mariner 10 avaient fourni des données sur seulement l'hémisphère oriental de Mercure", explique Brian Anderson un astrophysicien de l'Université Johns Hopkins (Maryland, est).

"Maintenant que les caméras de Messenger ont photographié plus de 80% de Mercure, il est clair qu'à la différence de la Lune et de Mars, la superficie de la planète est plus ancienne et fortement grêlée de cratères avec de grandes plaines volcaniques géologiquement plus jeunes s'étendant à l'intérieur ou entre des bassins géants", relève Mark Robinson, de l'Université d'Etat d'Arizona (sud ouest).

Les images recueillies lors du premier survol montraient des falaises de plusieurs centaines de kilomètres de long, formées apparemment par le mouvement des plaques tectoniques au début de l'histoire de la planète.

Un autre instrument de Messenger a pu observer et conduire des analyses de la très fine atmosphère de Mercure appelée exosphère, détectant pour la première fois la présence de magnésium.

Les analyses préliminaires ont aussi révélé que les distributions spatiales du magnésium, du calcium et des atomes d'hydrogène sont différentes, ouvrant une fenêtre sans précédent sur les interactions entre la surface de Mercure et son exosphère.

Voici le site internet du laboratoire de physique appliquée de l'Université Johns Hopkins: http://messenger.jhuapl.edu/mer_flyby2.html.

 

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 11:52

AFP - Mardi 7 octobre, 15h18

STOCKHOLM (AFP) - L'académie Nobel a fait une plongée au cœur de la matière et du Big Bang en décernant mardi le prix de physique à un Américain et deux Japonais dont les travaux éclairent la formation de l'univers il y a 14 milliards d'années.

Yoichiro Nambu, 87 ans, un Américain né en 1921 au Japon, et qui travaillait à l'institut Enrico Fermi à Chicago, est récompensé pour "la découverte du mécanisme de rupture spontanée de symétrie en physique subatomique", selon les attendus du comité Nobel.

Le principe décrit peut être comparé à la chute d'un crayon posé sur sa pointe qui se trouve, avant sa chute, dans un état de symétrie. Pourtant, même si aucune force ne vient agir sur lui, il finira par pencher d'un côté plutôt que d'un autre.

Les théories de Nambu, utilisées pour calculer les effets de l'interaction forte qui relient entre eux les protons et les neutrons dans les noyaux d'atomes, ont largement alimenté la théorie du "Modèle standard".

Les chercheurs japonais Makoto Kobayashi, 64 ans, et Toshihide Maskawa, 68 ans, expliquent pour leur part que la rupture de symétrie au sein de ce "modèle standard" suppose "l'existence d'au moins trois familles de quarks dans la nature".

Les quarks sont une particule élémentaire de la matière qui compose notamment les protons et les neutrons, donc les noyaux d'atomes.

Lors de la formation de l'univers, la matière existait sous la forme d'une sorte de soupe dense et chaude appelée plasma quarks-gluons. En se refroidissant, des particules appelées quarks se sont agglutinées en protons et neutrons et autres particules composites.

La question de la symétrie fait partie des grandes énigmes de la physique. En effet, lors de la formation de l'univers, au moment du big bang, matière et antimatière ont été produites en quantités égales et auraient dû s'annuler l'une l'autre.

Mais "cela ne s'est pas passé ainsi", explique le communiqué des Nobel. "Il y a eu une minuscule déviation d'une particule supplémentaire de matière pour chaque 10 milliards de particules d'antimatière." "C'est cette rupture de symétrie qui semble avoir permis à notre univers de survivre", poursuit l'académie.

En démontrant l'existence de trois familles de quarks, Kobayashi et Maskawa ont ouvert la voie à une très longue série d'expériences en physique des particules, pour détecter notamment les quarks Beauté et Top.

"La plupart des recherches expérimentales en physique ont pour but de déterminer les paramètres d'une matrice qui porte le nom" des deux chercheurs japonais, a déclaré à l'AFP Yves Sacquin, physicien des particules à l'Institut de recherche sur les lois fondamentales de l'univers, près de Paris.

Certaines propriétés du quark Top, observé pour la première fois au Fermilab de Chicago en 1995, doivent encore être décrites plus finement par le LHC, le grand accélérateur de particules inauguré en septembre près de Genève.

L'année dernière, le Français Albert Fert et l'Allemand Peter Grünberg avaient reçu le Nobel de physique pour leur découverte d'une technologie, la magnétorésistance géante (GMR), permettant de lire l'information stockée sur les disques durs.Les lauréats du Nobel de physique recevront le 10 décembre des mains du roi de Suède une médaille en or et un diplôme et se partageront un chèque de 10 millions de couronnes suédoises (1,02 million d'euros). Le chercheur américain recevra 5 millions de couronnes et les deux Japonais se partageront en deux l'autre partie.

Le site officiel de l'académie Nobel

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 11:51

DIMANCHE 19 octobre 16 h 25  il y a 6 heures 35 mins

 

La Nasa doit placer en orbite ce dimanche le satellite Ibex, chargé, pendant deux ans, d'étudier les confins du système solaire, zone en limite avec le milieu interstellaire.

Le satellite Interstellar Boundary Explorer décollera à bord d'un lanceur d'un pas de tir situé sur l'atoll de Kwajalein, dans le Pacifique Sud.

Ibex aura pour mission de cartographier la lisière du système solaire, l'héliopause, zone importante car elle protège le système solaire proprement dit de dangereux rayons cosmiques provenant du milieu interstellaire.

Le vent solaire, qui voyage à la vitesse de 1,6 million de km/h, se heurte aux gaz et poussières interstellaires et forme une bulle protectrice autour du système solaire. Cette bulle a été appelée héliosphère.

Lorsque le vent solaire atteint la limite extérieure de l'héliosphère (héliopause), il entre en collision avec le milieu interstellaire et il s'ensuit une onde de choc.

Les deux sondes automatiques Voyager de la Nasa sont les premiers engins à avoir commencé d'explorer, vers 2004, les confins de notre système solaire, ayant franchi alors la limite intérieure de l'héliogaine et se dirigeant actuellement vers l'héliopause.

Will Dunham, version française Eric Faye

 

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 11:49

AFP - Lundi 6 octobre, 17h50

PARIS (AFP) - Le satellite français Corot a découvert une nouvelle exoplanète massive étrange, de la taille de Jupiter, qui se trouve très proche de l'étoile autour de laquelle elle est en orbite, a annoncé lundi le Centre national français d'Etudes spatiales (Cnes).

Baptisé CoRoT-Exo-3b, il s'agit d'un "objet unique dont la nature précise fait l'objet de beaucoup de débats", a souligné dans un communiqué la responsable de l'équipe à l'origine de la découverte, Magali Deleuil, du Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (LAM).

"Trouver un compagnon aussi massif et aussi proche de son étoile a été une véritable surprise", a-t-elle poursuivi, et les astrophysiciens se demandent s'il s'agit d'une planète ou d'une "étoile ratée".

COROT-Exo-3b est de la taille de Jupiter, mais a plus de 20 fois la masse de cette planète. Elle met seulement 4 jours et 6 heures à parcourir une orbite autour de son étoile, qui est un peu plus grande que notre Soleil.

Cette exoplanète - une planète hors de notre système solaire - a été découverte par le satellite grâce au fait que son passage devant son étoile en fait baisser la luminosité.

"Il peut s'agir aussi d'une très petite naine brune, une étoile +ratée+ qui n'est pas suffisamment massive et chaude pour briller comme une étoile normale", a estimé de son côté Hans Deeg, un des membres de l'équipe scientifique, chercheur à l'institut d'Astrophysique des Canaries.

"Il n'y a pas de consensus bien établi parmi les scientifiques pour savoir où se situe précisément la limite entre les planètes et les naines brunes", a-t-il rappelé, "mais aucun objet n'avait jamais été trouvé aussi proche de cette limite".

"En tant que planète, CoRoT-Exo-3b serait la plus massive et la plus dense jamais trouvée à ce jour - plus de 2 fois plus dense que le plomb", a précisé Magali Deleuil.

Pour Francois Bouchy, un autre membre de l'équipe scientifique, chercheur de l'Institut d'Astrophysique de Paris et détaché à l'Observatoire de Haute Provence, "il peut aussi s'agir du premier exemplaire d'une nouvelle famille de planètes très massives qui se formeraient autour d'étoiles plus massives que notre Soleil".

 

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 11:47

Reuters - Jeudi 2 octobre, 08h20

WASHINGTON (Reuters) - Un engin de l'agence spatiale américaine devrait survoler lundi prochain Mercure, la planète la plus proche du soleil, et offrir les plus gros plans jamais rapportés de sa surface.

Ce survol sera effectué par la sonde Messenger, qui est passée au-dessus de Mercure le 14 janvier dernier pendant sa mission d'observation de l'environnement proche de l'astre solaire.

Messenger devrait survoler un tiers de la surface de Mercure à une altitude de 200 km environ et à une vitesse de 24.000 km/h.

Seul le vaisseau Mariner 10 de la Nasa a mené en 1974 et 1975 une mission d'observation de la deuxième plus petite planète du système solaire. L'engin avait survolé la planète à trois reprises, permettant d'établir une cartographie de 45% du sol de Mercure.

Le passage de Messenger, en janvier, a permis de mettre au jour 20% supplémentaires, selon la Nasa, et un tiers du sol situé à l'opposé sera photographié lundi.

"C'est un espace plus grand que l'Amérique du Sud qui sera observé pour la première fois par notre vaisseau", a expliqué Sean Solomon, un des responsables de la mission. La sonde devrait prendre environ 1.200 clichés de Mercure.

Les informations communiquées en janvier ont fait apparaître une intense activité volcanique, à l'origine de la formation de la surface de la planète et ont donné des indices sur la constitution du champ magnétique englobant Mercure.

Messenger devrait effectuer un dernier survol de Mercure en septembre 2009, avant de se placer en orbite de la planète en 2011.

Mercure demeure une planète assez mal connue des scientifiques, sa proximité avec le soleil rendant son observation difficile.

Will Dunham, version française Grégory Blachier

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 11:46

AFP - Jeudi 4 septembre, 12h06

PARIS (AFP) - La sonde Rosetta s'apprête à frôler vendredi soir l'astéroïde 2867 Steins, situé entre les orbites de Mars et de Jupiter, lors d'un passage qui pourrait faire progresser les connaissances sur la formation des planètes de notre système solaire.

Lancée il y a quatre ans, Rosetta passera à 18h58 GMT au plus près de Steins, à une distance de 800 km et à la vitesse relative de 8,6 km/s, selon l'Agence spatiale européenne (Esa). A la fois la sonde et l'astéroïde seront alors illuminés par le soleil.

Ces conditions devraient permettre aux scientifiques de faire le plein de données sur la composition de l'astéroïde, qui mesure 4,6 km de long et tourne sur lui-même en un peu plus de six heures, sur une orbite distante de 353 millions de kilomètres du Soleil.

Une heure et demie après son passage au plus près de l'astéroïde, les premiers signaux radio de Rosetta parviendront sur Terre et les données seront analysées par les scientifiques qui en feront une première présentation samedi au Centre européen d'opérations spatiales (Esoc) à Darmstadt (Allemagne).

"Il s'agit d'un astéroïde de type E, formé de silicates avec une surface sombre, qui n'a jamais été observé par un vaisseau spatial", a déclaré à l'AFP Gerhard Schwehm, directeur de la mission Rosetta à l'Esa.

Il a ajouté que des spécialistes de l'observation des astéroïdes en tant que menaces potentielles pour la Terre s'intéresseront également de près aux données recueillies par Rosetta.

"Il est toujours intéressant de voir leurs différentes composition, leurs formes et leurs tailles. En les observant de près et en comparant les données avec celles recueillies sur Terre, vous voyez si votre système de mesure et de classification est performant", a expliqué M. Schwehm.

"Nous sommes prêts, tout est sur la bonne voie", s'est réjouie la semaine dernière Rita Schulz, scientifique du projet Rosetta à l'Esa.

La sonde passera près d'un autre astéroïde en juin 2010, (21) Lutetia, avant de rejoindre en 2014 la comète 67/P Churyumov-Gerasimenko, distante de la Terre de 675 millions de kilomètres. Elle se déplacera en tandem avec elle, transmettant des images détaillées et elle enverra un robot de la taille d'un réfrigérateur à sa surface pour réaliser une analyse chimique.

Les astronomes pensent que la connaissance des comètes, formées de débris datant de l'époque de la naissance du système solaire, aidera à mieux comprendre la formation des planètes et les débuts de la vie sur Terre.

Lorsqu'elle atteindra son but, Rosetta aura parcouru un total d'environ 6,5 milliards de kilomètres, selon l'Esa.

Rosetta a survolé la Terre à deux reprises et Mars une fois, pour obtenir l'accélération nécessaire à la poursuite de son périple. Un troisième et dernier survol de la Terre est prévu en novembre 2009.

 

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